La première ministre de la Barbade, Mia Mottley, a révélé que le premier ministre de facto d’Haïti, Ariel Henry, a demandé que les dispositions mises en place par la Caricom pour la liberté de circulation des citoyens dans les pays de la Caraïbe ne s’appliquent pas à Haïti.
Les dirigeants de la CARICOM ont donc indiqué que le statu quo serait maintenu pour Haïti, qui ne fera pas partie des dispositions relatives à la libre circulation. Ainsi, les haïtiens seront soumis à l’obligation de visa pour divers pays membres de la Caricom.
En effet, les dirigeants de la CARICOM (Communauté des Caraïbes) ont décidé la semaine dernière de modifier le traité révisé de Chaguaramas afin de permettre la libre circulation des ressortissants de la CARICOM.
Cette décision a été annoncée par le président de la CARICOM, Roosevelt Skerrit, lors d’une conférence de presse. Selon Skerrit, la libre circulation sera étendue à tous les pays membres de la CARICOM, et non plus limitée à certaines catégories de personnes qualifiées.
Mottley a précisé que cette décision permettra également aux citoyens de la CARICOM d’avoir accès aux soins de santé, à l’éducation et à la sécurité sociale dans tous les États membres. Un fonds de développement de la CARICOM sera utilisé pour financer ces services sociaux.
Mottley a souligné que cette période, jusqu’au 30 mars de l’année prochaine, servira à la mise en œuvre de cette décision sans qu’elle puisse faire l’objet de contestations juridiques. Elle a également expliqué que le but était d’assurer une libre circulation ordonnée et efficace au sein de la communauté, tout en évitant les problèmes imprévus causés par la rédaction actuelle du traité.
Outre la libre circulation, les dirigeants de la CARICOM ont également discuté de questions liées à la sécurité, au transport aérien et au changement climatique lors de leur réunion.
Source: jamaica-gleaner.com