De nos jours les voyages par air sont devenus courants. Des Jumbo jets de 70 mètres de long, pesant 350 tonnes, transportent plus de 400 passagers. On a construit des supersoniques (plus rapides que le son) qui croisent à plus de 2.000 kilomètre-heure. Ils traversent l’Atlantique en trois heures. Dans les grands aéroports, un avion décolle et atterrit chaque minute.
Pourtant, au début du siècle, personne n’avait jamais volé dans-un avion. On volait en ballon, en dirigeable, plus légers que I ’air, ou en planeur.
D’autres engins, tels les planeurs, sont plus lourds que |’air. La poussée de l’air sur leurs ailes spécialement conçues les fait s’élever. Deux Américains, Orville et Wilbur Wright, firent voler le « plus lourd que l’air » en adaptant un moteur à essence à un planeur. Leur « Flyer » vola pour la première fois le 17 décembre 1903 à Kitty Hawk en Caroline du Nord.
Les ballons et les dirigeables
Les Français Joseph et Etienne Montgolfier construisirent le premier ballon en 1783. II volait car il contenait de l’air chaud, plus léger que l’air froid. Un feu, situé sous le ballon, gardait l’air chaud. Vers la même époque, un autre Français, J. A. C. Charles construisit un ballon rempli d’hydrogène, le plus léger de tous les gaz.
Le ballon devint un nouveau moyen de transport très prisé et un sport populaire. Aujourd’hui encore, on en fait par plaisir.
Le problème des ballons, c’est qu’ils ne vont que là où le vent les mène. Pour les diriger, il faut un moteur et une hélice. En 1900, Ferdinand Von Zeppelin adapta un moteur à essence léger sur un ballon rigide de 195 mètres de long. Cet engin, nommé zeppelin, fut un des premiers ballons dirigeables vraiment réussis. D’autres zeppelins et des engins de même type transportèrent des passagers au-dessus de l’Atlantique (1919) et autour du monde (1929). Ils furent délaissés après une série de catastrophes dans les années 20 et 30.