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Résolution de conflits dans un couple

Certains investigateurs considèrent la gestion des conflits est le plus important critère d’évaluation du niveau de satisfaction dans le mariage. Considérons deux investigateurs, leaders dans le champ de la satisfaction conjugale : Cliford Notarius et Howard Markman. Dans l’une de leurs plus importantes études, ils interviewèrent de nombreux couples à deux moments clés : d’abords, lors de la planification de leur mariage, et ensuite à la naissance de leur premier bébé. Dans ces deux circonstances, ils collectèrent toutes les données pouvant permettre de prédire quel serait leur degré de satisfaction maritale dans le futur.

Cinq dans un cas, et dix dans un autre cas

Apres plusieurs années, (cinq dans un cas, et dix dans un autre cas), ils contactèrent à nouveau les mêmes couples pour savoir lesquels étaient heureux, lesquels étaient malheureux, et lesquels avaient divorcé. Que découvrirent-t-ils ? Lisons leurs propres commentaires : « Nos études révélèrent que la satisfaction matrimoniale commence et se termine avec la manière précise utilisée par le couple pour régler leurs différends et gérer leurs conflits. »

Et maintenant

Attachez votre ceinture de sécurité avant de lire la suite. Leurs investigations révélèrent que des facteurs tels que « combien ils s’aimaient au moment de se marier, ou à quel point ils étaient satisfaits de leur vie » ne furent guère aussi importants en comparaison avec la gestion des conflits. Plus important encore : si ce que disent les fameux érudits est vrai, il est alors crucial pour le bonheur de n’importe quel couple de savoir gérer leurs différends.

La raison est très simple

Peu importe combien s’aiment les fiancés au moment de s’unir, peu importe la bonne marche de leur vie intime ; s’ils ne gèrent pas bien leurs problèmes conjugaux, ils sont tout simplement à bord du Titanic et en chemin, ils rencontrent un énorme et colossal iceberg. Toutefois, ce n’est pas encore la fin de l’histoire. Notarius et Markman informent que dans leurs études, ils purent prédire avec 90% de précision, auxquels des trois groupes (heureux, malheureux et divorcés) appartiendraient chaque couple à la fin des cinq ou dix ans de l’étude en question. Surprenant ! Comment parvinrent-ils à un tel degré de précision ? Rien qu’en mesurant les stratégies spécifiques qu’utilisait chaque couple pour résoudre leurs conflits, lors de la première entrevue.

Certains couples purent développer la confiance

Nous lisons : « En résolvant avec succès leurs différends, certains couples purent développer la confiance nécessaire en leur capacité d’affronter ensemble les problèmes pour atteindre la félicité. Pour certains autres couples, quand leurs désaccords se transformèrent en disputes ironiques et en discorde, le pessimisme s’empara d’eux et englouti leur confiance en leur capacité à faire fonctionner leur relation.»

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