Selon le Ministère de l’Éducation Nationale, plus de 34% des écoles fonctionnent
La rentrée des classes se fait graduellement sur le territoire national. Depuis tantôt 3 semaines, des élèves ont repris le chemin de l’école dans les zones reculées et dans certaines villes. La même tendance est remarquée à Port-au-Prince la semaine passée et s’est poursuivie ce lundi 28 novembre. Contacté par Le Nouvelliste, le ministre de l’Education nationale Nesmy Manigat a indiqué le pourcentage des écoles qui fonctionnent en Haïti ce lundi. Il est de 34,33 %. Selon lui, le nombre d’écoles qui fonctionnent continue de progresser puisque au 24 novembre, le pourcentage était de 20,39 %.
Selon le titulaire du MENFP, dans le département de l’Ouest où l’on compte 14 districts scolaires, 31,06% des établissements ont ouvert leurs portes. Les départements du Nord et du Nord’Est enregistrent, jusqu’à date, les plus faibles scores. « 8,14 % des écoles fonctionnent dans le Nord. Et dans le Nord’Est, le pourcentage est de 6,22% », a détaillé le ministre.
Un observateur, interrogé par le journal, impute cette situation au climat de tension qui a régné dans ces zones durant les mois de septembre et octobre. « Il y a eu beaucoup de protestations dans cette région. Jusqu’à maintenant il y a des tensions à Ouanaminthe. De plus, le carburant n’est pas encore livré dans ces régions. Ces deux facteurs affectent le taux de fréquentation des écoles dans ces zones », a fait remarquer cet intervenant au Nouvelliste.
Les écoles publiques aux abonnés absents
Selon M. Manigat, dans le département de l’Ouest, 90% des écoles qui ont rouvert leurs portes la semaine dernière sont issues du secteur privé. Les écoles publiques tardent à reprendre leurs activités. Nesmy Manigat a dit observer une légère augmentation des fréquentations dans ces écoles. Une source du MENFP s’est dit étonnée que les établissements publics restent fermés en dépit du fait que les salaires ont été versés. « Tous les enseignants ont reçu leurs salaires du mois d’octobre. Cependant, ils sont réticents à venir travailler », a révélé cette source au Nouvelliste.