Alors que la fin de la transition politique en Haïti approche, la communauté internationale intensifie la pression sur les autorités haïtiennes afin qu’elles organisent rapidement les élections prévues pour le 7 février 2026.
Lors de la séance du Conseil de sécurité des Nations Unies, les membres ont exhorté le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le gouvernement à surmonter leurs divergences et à agir pour éviter un nouveau vide institutionnel.
Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, Haïti n’a plus connu de dirigeant élu — les dernières élections générales remontant à 2016.
La représentante du Danemark, Christina Markus Lassen, a rappelé que « des décisions cruciales devront être prises dans les semaines à venir » et insisté sur la nécessité d’un dialogue inter-haïtien soutenu.
De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti que le pays risquait de sombrer dans une crise politique majeure si les élections ne se tenaient pas à temps, soulignant les divergences persistantes entre les dirigeants haïtiens sur l’avenir du dispositif transitoire.




