L’accord permettra “de régulariser la question de la migration et de pouvoir accueillir au Venezuela un groupe de migrants qui ne remplissent pas les conditions légales aux États-Unis pour rester sur son territoire”, a déclaré Maduro dans son émission hebdomadaire à la télévision d’État. “Tous les compatriotes sont les bienvenus”, a-t-il renchéri.
Washington a fait état d’un accord avec Caracas pour reprendre les expulsions, alors que le président démocrate Joe Biden, candidat à sa réélection en 2024, subit de fortes pressions, non seulement de la part des Républicains, qui l’accusent d’avoir provoqué une crise à la frontière avec le Mexique, mais aussi des Démocrates en charge de villes submergées par les migrants comme New York ou Chicago.
Les rapatriements s’effectueront par vols directs à travers le programme “Vuelta a la Patria”, le plan du gouvernement vénézuélien pour le retour des migrants qui, selon Maduro, a ramené plus de 400 000 Vénézuéliens au pays en provenance des États-Unis. L’ONU estime que plus de sept millions de Vénézuéliens ont émigré pour fuir une grave crise politique et économique au Venezuela.