Deux responsables brésiliens ont déclaré à Reuters qu’il est peu probable que le nouveau gouvernement brésilien fournisse une assistance militaire à Haïti malgré l’appel du pays à une force internationale pour l’aider à affronter les gangs. Les responsables ont souligné que les interventions militaires précédentes n’avaient donné aucun résultat.
Le mois dernier, les Nations Unies ont discuté de la possibilité d’envoyer une force d’intervention en Haïti pour aider à rouvrir le terminal pétrolier bloqué par les gangs. La police a repris le contrôle du terminal ce mois-ci et la distribution de pétrole a repris. Cependant, les enlèvements et les actes de violence des gangs se poursuivent, à un moment où ils se battent pour le contrôle de plus de territoire.
Celso Amorim, conseiller en politique étrangère du président élu Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré : « Toute implication brésilienne serait difficile en ce qui concerne une force multinationale ».
Da Silva prendra le pouvoir au Brésil, le 1er janvier.