« Qu’ils agissent de manière responsable comme ils auraient dû agir, car s’ils sont si soucieux des Droits de l’Homme, ils devraient se préoccuper de tous les problèmes que subissent les citoyens pauvres d’Haïti en Haïti, dont les Droits de l’Homme sont touchés chaque jour là-bas », a déclaré le Président dominicain Luis Abinader, le premier juillet.
Pour le Président du pays voisin, l’ONU n’a pas à demander à son pays de « renoncer à ses droits et en plus d’appliquer sa Constitution », rapporte Diario Libre.
Un peu avant, soit vendredi 30 juin, le ministre des affaires étrangères de la République Dominicaine, Roberto Álvarez, s’était exprimé sur la question à travers un communiqué. « Pour un pays de notre taille, ce nombre d’immigrants irréguliers est impossible à accueillir, sans générer de graves conflits sociaux et une pression inacceptable sur le budget national », a précisé le diplomate qualifiant la demande de William O’Neill de « disproportionnée et déraisonnable ».