Le gouvernement de Gary Conille a lancé une opération pour récupérer les écoles et lycées nationaux qui sont occupés par des refugiés depuis plus d’un an en raison de la violence des gangs armés dans plusieurs quartiers métropolitains. Alors que la rentrée des classes est prévue pour le 1er octobre, les autorités mettent tout en œuvre pour s’assurer que la reprise des cours dans les écoles publiques qui s’étaient transformées en camps de déplacés.
Selon Etienne France Louisseul, le directeur du département de l’Ouest, une commission est mise en place pour suivre cette opération. Ils ont un accord entre le gouvernement, les directeurs de centres et les organisations à but non lucratif pour soutenir les familles déplacées et apporter une aide financière. Des organisations à but non lucratif telles que Mercy Corps fourniront à chaque famille 30 000 gourdes pour les aider à déménager.
Les déplacés doivent quitter les lieux avant la fin du mois de septembre. Cependant, ils posent des questions sur l’endroit où aller, car les quartiers où ils sont sortis sont toujours dangereux à cause de la menace des gangs. Les écoles comme le lycée Marie Jeanne, qui est occupée depuis mars 2024, doivent être libres pour la rentrée des classes en toute sécurité.