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Le Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi à l’unanimité un projet de résolution établissant un régime de sanctions contre Haïti, comprenant un gel ciblé des avoirs, une interdiction de voyager et un embargo sur les armes, a indiqué l’ONU le 21 octobre 2022 dans un communiqué de presse vendredi.

 Le projet soumis par le Mexique et les États-Unis marque le premier régime de sanctions pour le Conseil de sécurité, le groupe d’experts qui assiste les travaux de la Commission, 13 mois avant le premier régime de sanctions du Mali depuis sa création en septembre 2017. La commission sera chargée de nommer les personnes et entités soumises à des sanctions, qui s’appliqueront initialement pendant un an, selon le communiqué.

Les critères de désignation énoncés dans la résolution sont les suivants :

 Participer ou soutenir des actes criminels ou des actes de violence impliquant des groupes armés ou des réseaux criminels, y compris le recrutement d’enfants, l’enlèvement, la traite, le meurtre, la violence sexuelle et sexiste ;

 Faciliter le commerce illégal, le détournement d’armes et de matériel connexe, ou les flux financiers illicites connexes ;

 Entrave à l’acheminement de l’aide humanitaire vers et à l’intérieur d’Haïti ; Attaque ou assiste le personnel ou les installations de toute mission ou activité des Nations Unies, selon un communiqué des Nations Unies.

Jimmy Chérizier ciblé

 « Une annexe à la résolution porte le nom d’une personne sous l’administration : Jimmy Chérizier (alias « Barbecue »), une coalition de gangs organisés connue sous le nom de « G9 Fanmi et Alye ». Le communiqué indique que Chérizier » a commis des actes qui mettent en danger la paix, la sécurité et la stabilité d’Haïti » et « a planifié, ordonné et exécuté des actes qui constituent des violations flagrantes des droits de l’homme ».

  La violence endémique des gangs et les troubles civils

« Le vote intervient dans le contexte d’une crise majeure en Haïti, où la violence endémique des gangs et les troubles civils généralisés ont exacerbé une situation humanitaire déjà désastreuse.  Des gangs criminels ont bloqué l’accès à des infrastructures critiques telles que le terminal de Varreux, principal terminal pétrolier du pays, paralysant des services vitaux tels que l’approvisionnement en eau, la collecte des ordures et le fonctionnement des installations médicales. De plus, Haïti connaît une recrudescence du choléra depuis début octobre », indique le communiqué.

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