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Abinader a annoncé qu’il va ouvrir les frontières mais cette ouverture vise à permettre le commerce entre les deux pays, mais que l’immigration haïtienne restera fermée.

Alors que la coalition PHTK/SDP/Fusion/RDNP/Inite au pouvoir en Haïti brille par son silence sur le différend opposant la République Dominicaine et Haïti, ayant entraîné la fermeture de la frontière haitiano-dominicaine, le Président de la République Dominicaine, Luis Abinader,  dicte les nouvelles règles et les nouveaux contours des relations entre les deux pays.

Abinader a annoncé qu’il va ouvrir les frontières mais cette ouverture vise à permettre le commerce entre les deux pays, mais que l’immigration haïtienne restera fermée.

En effet, le Président dominicain, Luis Abinader ,a visité le canal de La Vigía que le Gouvernement est en train de restaurer pour extraire l’eau de la rivière Masacre avant d’entrer sur le territoire haïtien, une action préventive en réponse à l’intention d’Haïti de construire un canal de transfert.

Le président dominicain a déclaré vouloir constater en personne que le canal est achevé, ce qui lui permettra d’assouplir la fermeture qu’il a ordonnée de la frontière dominicaine-haïtienne.

« Je voulais voir et confirmer que nous disposions de ce canal pour cette situation et que cela nous permette de commencer à devenir plus flexibles », a-t-il déclaré.

« Ce que je pense, c’est que du côté immigration, la frontière va rester fermée du point de vue de l’immigration. Des mesures peuvent encore être prises pour la rendre plus flexible, je réitère ce que j’ai dit, cette frontière ne sera pas la C’est pareil. Ici, nous allons avoir beaucoup plus de contrôles dans tous les domaines… parce que la République Dominicaine doit maintenant prendre des mesures qu’elle n’avait pas prises auparavant », a-t-il fait remarquer.

Il a réitéré que son intérêt est de protéger l’intérêt national et que le pays ne peut pas permettre la construction d’un canal sans consultation et sans aucune étude environnementale, puisque cette action affecte le traité de 1929.

L’intérêt du gouvernement dominicain est de « détourner l’eau qu’il pourrait prélever pour ensuite la rejeter en aval », ce qui a déjà été réalisé.

Le gouverneur a reconnu que les commerçants ont été touchés et le gouvernement a donc pris des mesures pour les aider.

C’est pourquoi il était accompagné du ministre de l’Industrie et du Commerce, Víctor Bisonó ; de Gloria Reyes, directrice du programme Supérate ; Iván Hernández, directeur de l’Institut national pour la stabilisation des prix (INESPRE). « Nous sommes prêts à pouvoir extraire jusqu’à un mètre cube d’eau (par seconde), ce qui est plus que ce que le canal possède aux moments les plus bas de la rivière Dajabón. Nous espérons que cela n’arrivera pas, mais pour l’instant nous sommes préparés pour que nos agriculteurs en aval ne soient pas affectés après avoir quitté le territoire haïtien », a déclaré le président.

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