Dans une lettre ouverte au Premier ministre Ariel Henry, mercredi 28 septembre, l’Association haïtienne des élèves et des parents (ASPAEDH) a exhorté le gouvernement à prendre toutes les mesures possibles pour assurer la rentrée des classes pour l’année scolaire 2022-2023. Cette structure attire l’attention du gouvernement sur la situation socio-économique désastreuse des parents.
Depuis plus d’un mois, Haïti vit une heure sombre de mécontentement public à la suite des récentes décisions minimisées et antipopulaires du gouvernement dirigé par le Premier ministre Ariel Henry. Le chef du gouvernement qui, influencé par le secteur privé et certains membres de la communauté internationale, a décidé de supprimer totalement les subventions aux produits pétroliers. Cela complique la situation pour ceux dont les conditions de vie étaient déjà très précaires. Depuis plus d’un mois, la population manifeste dans les rues de la capitale et dans plusieurs villes de province, dont Les Cayes, Cap-Haïtien, Gonaïves et Petit-Goâve, pour exprimer leur mécontentement. Cela compromet sérieusement la rentrée reportée le 3 octobre.
Le sort des élèves et des parents
Apparemment préoccupée par le sort des élèves et des parents, l’Association Haïtienne des Élèves et des Parents (ASPAEDH) a exhorté le gouvernement très contesté et notoire à prendre des mesures pour accélérer la réouverture des classes pour l’année scolaire 2022-2023. Le chef du régime exhorte également le Premier ministre à aider les parents aux conditions socio-économiques extrêmement difficiles.
Dans une lettre ouverte signée par Jean Larisse, Fedener Confident et Napoléon Ninger, l’ASPAEDH rappelle que le nombre de jours d’enseignement doit être d’au moins 200 jours.