Les navires modernes ont beaucoup être des réussites techniques, ils ont toujours à lutter contre les éléments. Il leur faut éviter rochers et épaves, hauts fonds et bancs de sable, tout comme les voiliers autrefois.
Il _n’est pas facile de naviguer près des côtes. Aucun capitaine ne peut connaitre toutes les côtes et les chenaux. Aussi on utilise des marques flottantes ou « bouées » pour indiquer les chenaux sirs et les dangers. Beaucoup de ports ont des pilotes qui connaissent tous les tours et les détours de leurs chenaux et y guident les grands navires.
La nuit, phares et bateaux-phares signalent les entrées des ports, les caps et les rochers du large. Des navires météo sont constamment en mer pour donner des informations immédiates sur le temps. Radio et radar permettent une navigation plus précise et réduisent les risques de se perdre. Ils sont très utiles la nuit ou par brouillard.
Malgré cela, des centaines de navires disparaissent en mer tous les ans. Les uns sombrent à cause du mauvais temps ou entrent en collision avec d’autres navires. D’autres sont jetés sur les rochers par la tempête. Le feu provoque également de nombreuses catastrophes. Heureusement, de nos jours, presque tous les bateaux peuvent demander du secours par radio avec le signal « Mayday » ( du français « m’aider ») ou un SOS en morse. Ils peuvent aussi lancer des fusées de détresse. Les navires proches viennent à leur secours, de même que les garde-côtes et les bateaux de sauvetage.
Les phares et les bateaux-phares
Les pays maritimes ont en général beaucoup de phares sur leurs côtes. Autour des Iles Britanniques par exemple, il y a 350 phares principaux et plus de 40 bateaux-phares. Ceux-ci sont des bateaux qui servent de phares. Ils sont ancrés là où il aurait été impossible de construire un vrai phare. Un phare est une haute tour avec au sommet une puissante source de lumière projetant ses éclats vers la mer. La lumière est fournie par un foyer électrique, a pétrole ou à acétylène. Beaucoup de phares fonctionnent automatiquement. La présence continue d’un homme n’y est donc pas nécessaire. Chaque phare émet des signaux lumineux différents.