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Résolution de l’OEA concernant l’organisation des élections en Haïti

La résolution approuvée par l’Organisation des États américains (OEA)

Le ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Álvarez Gil, présent lors de la dernière assemble de l’OEA à Washington, a déclaré que la résolution approuvée par l’Organisation des États américains (OEA) concernant la situation actuelle en Haïti a pour but de générer une pression internationale et de garantir l’assistance au pays voisin.

Toutefois, les observateurs avertis savent pertinemment que l’OEA cherche à renforcer le régime Tet Kale comme ce fut le cas lors des “élections-sélections en 2010 et 2011”, révèle l’ancien sénateur Joseph Lambert en 2022.

La résolution élargit et amplifie la voix de la communauté internationale

Selon M. Álvarez Gil, la résolution élargit et amplifie la voix de la communauté internationale qui demande de l’aide et de l’assistance pour Haïti. Il a précisé que l’OEA n’a pas le pouvoir d’utiliser des forces coercitives et a souligné que le Conseil de sécurité des Nations unies est l’organe qui dispose d’une telle autorité. La résolution constitue un appel à la communauté internationale, soulignant la nécessité d’une aide et d’un soutien [à Ariel Henry].

En ce qui concerne les élections en Haïti, M. Álvarez Gil a souligné que le document indique clairement que des élections doivent être organisées lorsque les conditions sont réunies. Il s’est dit convaincu que les élections auront lieu une fois que le pouvoir des gangs aura été atténué, sans toutefois relater les liens des gangs à sapate et gangs à cravate avec le régime Tet Kale accusés d’alimenter la violence aveugle des gangs pour garder le pouvoir le plus longtemps possible.

Poursuivre les discussions sur les élections

Il a souligné l’importance de poursuivre les discussions sur les élections tout en reconnaissant que la communauté internationale estime que les élections ne peuvent avoir lieu tant que les conditions nécessaires ne sont pas établies.

Alvarez qui a semblé éclipser Geneus, n’a pas évoqué l’article de la Constitution haïtienne permettant à Ariel Henry, au pouvoir depuis juillet 2021 de continuer de rester à la tête du pays alors que sa présence, aux yeux de la majorité, constituent une grande partie du problème.

La République dominicaine avait participé à un groupe de travail

Le ministre Álvarez Gil a indiqué que la République dominicaine avait participé à un groupe de travail sur la situation haïtienne, créé lors de la dernière assemblée de l’OEA et présidé par Trinité-et-Tobago.

Interrogé sur les implications de la résolution de l’OEA sur Haïti pour la République dominicaine, M. Álvarez Gil a simplement déclaré qu’il s’agissait d’un appel de la communauté internationale demandant de l’aide pour le pays voisin.

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