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Parmi les 2 320  cartes humanitaires que le Mexique a octroyées à des migrants, des centaines d’Haïtiens y ont bénéficiées

2 320 cartes à des migrants pour des raisons humanitaires

L’Institut national des migrations (INM) a accordé 2 320 cartes à des migrants pour des raisons humanitaires, qui campaient depuis des semaines à proximité de la Commission mexicaine d’aide aux réfugiés (Comar), dans le centre de la capitale.

L’INM a indiqué dans un communiqué jeudi que 539 d’entre eux étaient des femmes et 1 189 des hommes adultes, ainsi que 592 mineurs. La livraison de ce document s’étendait sur une période allant du 17 mars au 5 avril 2023.

Les migrants ayant obtenu ce type de permis sont originaires de pays tels que Haïti, le Chili, le Venezuela, le Brésil, l’Équateur, le Honduras, la Colombie, Cuba, le Nicaragua, la République dominicaine, le Salvador, le Pérou et la Bolivie.

Il y a eu 1 190 personnes qui se sont rendues volontairement au refuge Bosque de Tláhuac

Ils proviennent également du Pakistan, de l’Iran, de l’Inde, de l’Afghanistan, de l’Angola, de la République démocratique du Congo, du Nigeria, du Sénégal, du Cameroun.

Pour s’occuper de ces personnes, selon le communiqué, un groupe de travail a été formé par l’INM, Comar, le gouvernement de la ville de Mexico et la mairie de Tláhuac, où un abri temporaire a été installé pour leur fournir des soins et de l’assistance.

« Il y a eu 1 190 personnes qui se sont rendues volontairement au refuge Bosque de Tláhuac pour recevoir une assistance et des cartes humanitaires de l’INM ; les autres ont été emmenées dans les villes de Pachuca, Cuernavaca, Querétaro, Tlaxcala et Toluca pour recevoir leurs documents de migration », a expliqué l’INM.

Les migrants ont campé pendant des semaines sur la place Giordano Bruno

Avant de se voir attribuer les cartes humanitaires et d’être transférés, les migrants ont campé pendant des semaines sur la place Giordano Bruno, dans le quartier central de Juárez, près du siège de la Comar, pour exiger des autorités la résolution de leurs visas humanitaires et de leurs demandes de statut de réfugié.

Depuis des semaines, dénoncent les demandeurs d’asile, les autorités ont ignoré leurs requêtes et elles ont dormi à la belle étoile.

Les frontières nord et sud accumulent de plus en plus de migrants

Cette situation se produit alors que les frontières nord et sud accumulent de plus en plus de migrants en raison des difficultés imposées par les Etats-Unis pour entrer dans le pays.

La Maison Blanche a annoncé au début de l’année qu’elle autoriserait 30 000 Cubains, Vénézuéliens, Haïtiens et Nicaraguayens à entrer dans le pays par mois, à condition qu’ils le fassent par des voies légales. Le Mexique, pour sa part, a accepté de reprendre les personnes ayant tenté d’entrer illégalement par sa frontière commune.

Source: https://rezonodwes.com/?p=308089

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