Les garde-côtes
Leur principal rôle est de patrouiller le long des côtes et de secourir les navires en difficulté. Quand la météo prévoit un coup de vent, les garde-côtes sont en alerte, prêts à recevoir les appels radio et à repérer les fusées de détresse. Dès qu’ils apprennent qu’un navire, jeté à la côte, est en danger, ils se précipitent. Par fusée, ils envoient un câble au bateau échoué et mettent l’équipage en sûreté.
Les garde-côtes sont souvent appelés au secours des gens qui ont été encerclés par la marée ou de blessés tombés d’une falaise. Les garde-côtes d’Amérique du Nord font des patrouilles spéciales pour prévenir de la présence d’icebergs. Ils manœuvrent les brise-glace pour dégager les routes maritimes et ont en charge les bateaux de sauvetage.
Les bateaux de sauvetage
Répartis au long des côtes d’un pays, ils vont au secours des navires en difficulté. Ils sont résistants et pratiquement insubmersibles. Leur puissant moteur diesel leur permet de faire route dans les mers les plus démontées. Ils ne sont pas tellement grands, souvent pas plus de dix mètres de long. Le premier service de bateaux de sauvetage du monde a été fondé en Grande-Bretagne en 1824. C’est aujourd’hui le Royal National Lifeboat Institution. Ce service n’est pas appointé par le gouvernement comme dans les autres pays et les équipages de ses 140 bateaux sont tous bénévoles.
Les épaves et le renflouage
Les épaves en eau peu profonde constituent un danger pour la navigation. Pour avertir les autres navires, on place des bouées tout autour. S: un bateau a coulé sur un bas-fond et n’est pas trop endommagé, on essaie de le renflouer, s’il en vaut la peine. Sinon, on récupère la cargaison. Pour les renflouages, il existe des bateaux spéciaux avec des appareils de levage à l’avant et de puissantes grues par le travers. Plongeurs et hommes grenouilles y collaborent parfois. Un autre type de sauvetage consiste à récupérer un navire désemparé ou abandonne, encore à flot.
De puissants remorqueurs y fixent des câbles pour le prendre en remorque. S’ils réussissent à le ramener au port, la loi prévoit que le propriétaire doit les dédommager. Mais si le sauvetage échoue, ils en sont pour leurs propres frais.
