L’ancien Premier ministre haïtien Laurent Salvador Lamothe a publié une série de tweets. A la suite d’une session spéciale du Conseil de sécurité de l’ONU lundi 26 septembre sur le dossier haïtien. Cet homme d’affaires était très préoccupé par la prévalence des gangs armés dans le pays. Il choisit l’assistance technique internationale pour que la police et l’armée haïtiennes puissent assumer leurs responsabilités.
Le terrorisme dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince
Des groupes armés contrôlent le terrorisme dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans certaines villes de province. Dans certains cas, les groupes armés sont identifiés par des populations qui se développent en protecteurs, et dans d’autres cas, presque l’inverse. Les observateurs disent que la chose la plus importante est de mettre fin au règne des groupes armés illégaux. Peut-être que sur cette liste se trouve l’ancien Premier ministre haïtien Laurent Salvador Lamothe.
LA POLICE NE PEUT PAS ATTAQUER LES GANGS
Dans plusieurs tweets, il a souligné la nécessité pour International de fournir une assistance technique à la police nationale et à l’armée haïtiennes. LA POLICE NE PEUT PAS ATTAQUER LES GANGS ! Pourquoi ne pas essayer de former et d’équiper un petit nombre de forces spéciales internationales pour les éliminer. La #PNH lors des élections dès que possible », a déclaré Lamothe sur son compte Twitter a écrit l’ancien premier ministre. Haïti a un besoin urgent d’aide militaire, mais cela ne prendra pas la forme d’une occupation, j’en ai besoin.
Mettre fin à la domination des gangs armés
Cela, soutient-il, devrait aider à mener une opération temporaire et à mettre fin à la domination des gangs armés et à l’une des conséquences, les enlèvements. L’ancien chef du gouvernement sous Joseph Michel Martelly, a déclaré que ni l’armée ni la police n’avaient besoin d’être préparées à cela. Rappelons que durant son mandat de Premier ministre, Laurent Salvador Lamothe s’est fait remarquer pour le trafic d’armes à feu et de munitions. Certains l’ont accusé d’avoir laissé plusieurs conteneurs dédouanés de ces matériaux à Port Lafiteau. Et à la périphérie nord de la capitale, dirigée par la famille la plus riche d’Haïti, la famille Bigio. Il était le chef du gouvernement qui a lutté avec acharnement contre enlèvements et instabilité à l’époque.