Alors que le Gouvernement dominicain a convoqué une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité ce lundi matin pour faire face à la situation en Haïti et à la nouvelle crise à la des groupes haïtiens ont déjà commencé à installer des ponceaux dans l’espace creusé qui serviront pour la dérivation des eaux de la rivière Massacre à des fins d’irrigation commerciale…
Samedi 9 septembre, une grue a été aperçue sur la rive ouest de l’affluent alors qu’elle posait des sections qui seront couplées pour former la conduite d’eau.
Selon plusieurs informations concordantes, ces travaux bénéficieraient entre autre du soutien de l’ancien sénateur Waninque Pierre.
Aussi, il a été souligné qu’un groupe important d’haïtiens reste jour et nuit autour du canal, armés de bâtons, de machettes et de pierres, pour éviter que les travaux ne soient interrompus et l’ouvrage détruit par des compatriotes affectés par la fermeture de la frontière et qui souhaitent l’arrêt de la construction du canal et la reprise du commerce binational.
Pendant ce temps, des agents de la Brigade de Surveillance des Zones Protégées d’Haïti ont rencontré à la frontière des soldats de l’Armée Dominicaine, sans que les questions discutées n’aient été révélées
Margarito de León, le Vonsul dominicain à Ouanaminthe, a adressé une lettre aux autorités haïtiennes pour mettre fin au conflit que cela a généré dans laquelle il écrit « […] La raison en est de réitérer notre intention et de vous inviter à poursuivre nos efforts pour rechercher une solution harmonieuse, sous la protection des lois et traités en vigueur. À l’impasse créée entre les deux nations par l’action unilatérale d’un groupe de citoyens haïtiens sur les rives de la rivière Massacre […] »
De son côté, Santiago Riverón le maire de Dajabón, demande aux Dominicains de soutenir la décision du Président Abinader de fermer la frontière dans une partie de la province, « compte tenu de l’attitude rebelle que maintiennent les haïtiens dans la poursuite de la construction illégale du Canal. »