Une nouvelle étape dans la lutte contre l’insécurité
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a récemment voté la création de la Force de Suppression des Gangs (FSG), une décision saluée par le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (CARDH). Cette initiative marque une étape majeure dans l’engagement international visant à aider Haïti à restaurer la paix et la sécurité sur son territoire.
Selon le CARDH, cette nouvelle force se distingue par une mission claire et précise, contrairement à la précédente Force multinationale, souvent critiquée pour son manque de coordination et de résultats concrets.
Une mission axée sur l’action et la justice
La FSG aura pour rôle principal de mener des opérations ciblées contre les gangs armés qui terrorisent les populations dans plusieurs régions du pays.
Elle disposera également du pouvoir d’effectuer des arrestations, ce qui représente une avancée significative par rapport aux précédentes interventions internationales limitées dans leurs actions.
L’objectif de cette force est de neutraliser les groupes criminels, de rétablir la sécurité publique et de soutenir les institutions nationales haïtiennes, notamment la Police nationale d’Haïti (PNH).
Le CARDH salue une avancée prometteuse
Pour Maître Gédéon Jean, directeur exécutif du CARDH, la mise en place de cette force est un signal fort envoyé à la population haïtienne et aux acteurs politiques.
« La venue de cette force représentera un grand pas dans la lutte contre les gangs en Haïti », affirme-t-il.
Il souligne également que cette mission pourrait favoriser la reprise des activités économiques et sociales dans les zones les plus touchées, tout en rétablissant la confiance du peuple envers les autorités nationales et internationales.
Une lueur d’espoir pour le peuple haïtien
Alors que le pays traverse une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, l’arrivée de la Force de Suppression des Gangs pourrait marquer le début d’un changement durable.
Toutefois, son efficacité dépendra de la coopération entre le gouvernement haïtien, la PNH et la communauté internationale.




