« Nous avons interdit le transport de personnes de nationalité haïtienne dans nos véhicules, sans papiers ou non, à partir de lundi prochain, tant dans le Grand Santo-Domingo que dans les autres provinces du pays, pour des raisons de sécurité et parce que les Haïtiens « sont devenus une population très problématique et risqué pour nous et pour les passagers », a déclaré Díaz.
Cette décision, selon le leader syndical dominicain, a été adoptée lors d’une réunion du Bureau exécutif du syndicat des chauffeurs, en signe de protestation contre la construction du canal d’irrigation du côté haïtien de la frontière.
Les Haïtiens sont aussi interdit de location de voiture concho en République Dominicaine, a fait savoir le syndicaliste, précisant que tous les conducteurs qui violeraient cette disposition, seraient sanctionnés et expulsés, à partir du lundi 18 septembre 2023.
« Il serait prudent que tous les syndicats des transports de notre pays prennent la même mesure que nous, puisque la sécurité de nos habitants est en danger et que les ressortissants haïtiens qui sont transportés quotidiennement dans n’importe quel véhicule, dans la plupart des cas « Ils transportent des couteaux et des outils de travail, qu’ils pourraient utiliser pour attaquer nos citoyens », a poursuivi Díaz. Même décision concernant les chauffeurs de motocyclettes auxquels il est interdit de transporter des haïtiens aux arrêts motoconcho, car, selon le leader syndical Mario Díaz, la situation est très délicate, ajoutant « et nous ne pouvons pas faire confiance aux incontrôlables, qui commettent des crimes chaque jour. »