Un document Interne et confidentiel de l’ONU qui circule
Selon un document Interne et confidentiel de l’ONU qui circule parmi les pays membres depuis juin dernier, dont le Miami Herald a obtenu une copie, la force d’intervention armée internationale visant à démanteler la menace à la stabilité et à sécuriser Haïti pour les élections, pourrait être un mélange de militaires et de policiers, et devrait avoir les moyens et les capacités de renseignement nécessaires pour combattre les gangs lourdement armés…
Cette force internationale ne doit pas se substituer à la Police Nationale d’Haïti (PNH)
Le document insiste « Cette force internationale ne doit pas se substituer à la Police Nationale d’Haïti (PNH), mais la compléter, et lui fournir des capacités, des armes, des équipements et une expertise spécialisée adéquats »
Ce document de 7 pages pour discussion, souligne qu’il donne seulement un aperçu de la réflexion au siège de l’ONU, où les nations qui pourraient fournir des troupes et des policiers cherchent à obtenir plus de précision sur ce que ressemblerait une mission de sécurité en Haïti.
Haïti est un terrain difficile
Le document, cherche à définir les paramètres, les règles d’engagement et l’utilisation de la force, dans l’espoir d’inciter davantage de pays à se joindre cette force soulignant qu’Haïti est un terrain difficile et que tout incident provoquerait « des réactions négatives ».
Le document évoque à la fois la réticence des pays à intervenir ainsi que l’opposition à toute force étrangère entrant en Haïti.
Une telle force ne soit pas bien accueillie par la population »
« Plusieurs États membres ont exprimé leur inquiétude quant à la probabilité qu’une telle force ne soit pas bien accueillie par la population » indique le document qui reconnait « il est difficile d’évaluer de manière exhaustive l’opinion publique nationale » et qu’une « stratégie d’information et de communication publique sera essentielle pour transmettre des messages clairs sur l’objectif de la force non-ousienne et son obligation de respecter les normes relatives aux droits de l’homme ».
Une stratégie de sortie serait basée sur la capacité de la PNH
Le document ne précise pas le coût d’une telle mission et qu’une stratégie de sortie serait basée sur la capacité de la PNH à maintenir la libre circulation le long des routes nationales et des voies d’approvisionnement du pays, une diminution « substantielle et soutenue » de la violence des gangs, la capacité d’Haïti à tenir les groupes criminels responsables et « des conditions de sécurité propices à l’organisation des élections. »
Il aurait « une empreinte légère, avec une faible visibilité
Le déploiement mixte de troupes et de police en Haïti serait autorisé par le Conseil de sécurité, précise le document, mais contrairement à une force de maintien de la Paix, il aurait « une empreinte légère, avec une faible visibilité mais une grande mobilité et une volonté de mener une police proactive conjointement avec la PNH pour dissuader la violence des gangs et soit, conjointement avec la PNH, soit unilatéralement, mener des opérations anti-gangs. »
Source: Haiti Libre