Ces bateaux servent pour de brèves traversées : larges fleuves, estuaires, détroits. Ainsi de nombreux ferry-boats font la traversée de la Manche et assurent la correspondance avec les trains de la cote opposée. Ressemblant à de petits paquebots, ils sont pourvus de stabilisateurs et de moteurs puissants (souvent diesel) grâce auxquels ils maintiennent leur vitesse même par mauvais temps.
Les ferry-boats sont conçus différemment selon la nature de leur chargement : wagons de chemin de fer (toujours chargés 4 la poupe), voitures particulières, camions ou remorques. Ils ont en général un pont inférieur pour les véhicules et un pont supérieur pour les usagers. Dans quelques pays on utilise aussi comme ferrys des aéroglisseurs.
Les remorqueurs et les brise-glace
Les remorqueurs sont conçus pour pousser ou tirer navires et chalands. Leur rôle principal est de remorquer aux abords des ports les grands paquebots ou cargos qui sont trop grands pour s’y mouvoir par eux-mêmes en, toute sécurité. I] y a aussi des remorqueurs de haute mer conçus pour les sauvetages.
Les brise-glace sont aussi au service des autres bateaux. Ce sont des navires solides, a la coque épaisse, capable de briser la glace. Ils interviennent surtout en hiver pour tenir ouvertes les routes maritimes du nord.
Les hydroptères
Quand un bateau avance, l’eau ‘ C’est ce qu’on appelle la résistance, croit en proportion directe a ment de la coque dans l’ex bateau, l’’hydroptère, échappe en s’élevant hors de l’eau quand il fait route. Des ailes sous-marines sont fixées à la coque. Leur mouvement dans l’eau produit une poussée vers le haut. Plus le bateau va vite, plus la coque est soulevée hors de |’eau. Certains hydroptères atteignent une vitesse de 100 kilomètre-heure.
Les aéroglisseurs
Comme les hydroptères, les aéroglisseurs glissent sur l’eau, mais certains vont aussi sur terre : ils sont amphibies. L’aéroglisseur repose sur un « coussin » d’air a une pression un peu supérieure à celle de l’atmosphère. L’air est fourni par un ou plusieurs ventilateurs. Presque tous les aéroglisseurs amphibies sont munis d’un « jupe » flexible qui empêche l’air de s’échapper et permet à l’engin de franchir tous les obstacles.
Un aéroglisseur est propulsé par des hélices aériennes et sous-marines ou par des jets d’air venant d’un ventilateur mi par une turbine 4 gaz. On dirige l’engin en faisant pivoter les hélices ou à l’aide de gouvernails situés dans le champ des hélices.
La construction navale
Le premier stade est le projet. C’est la tache de l’architecte naval. Son travail est de présenter un projet qui satisfasse les demandes de l’armateur tout en respectant les nombreux facteurs de sécurité.
L’architecte profile au maximum la partie ‘du navire qui se trouvera dans l’eau, de façon a réduite l’effet de résistance. Il commence par tester des maquettes dans un bassin.
Quand le projet a été accepté, l’architecte dessine des plans détaillés qui guident les ouvrier quand ils fabriqueront et assembleront: les diverses parties du navire. La construction d’un bateau se fait dans une cale sèche, ayant accès direct sur une étendue d’eau. On pose d’abord la quille, colonne vertébrale du bateau. Puis, sur elle, on monte la coque, les ponts et les cloisons qui divisent le bateau en un certain nombre de compartiments.
Les ingénieurs installent les moteurs et la machinerie
Quand les ponts sont terminés, les ingénieurs installent les moteurs et la machinerie. On peint la coque, et voilà le bateau prêt à être lancé. On construit autour de lui un « ber » ou soutien en bois, on graisse la cale. Une cérémonie est organisée pour le « baptiser ». Puis, il glisse à l’eau. Après le lancement vient l’armement. On complète la superstructure et on installe tout le reste de l’équipement et les cabines. Les ingénieurs testent les moteurs et les préparent pour les essais en mer.