les forces armées n’ont pas la capacité de diriger une éventuelle mission de sécurité en Haïti
Le chef d’état-major de la Défense du Canada, Wayne Eyre, se dit préoccupé par le fait que les forces armées de son pays, déjà mises à rude épreuve par le soutien à l’Ukraine et à l’OTAN, n’ont pas la capacité de diriger une éventuelle mission de sécurité en Haïti, peut-on lire dans une dépêche de l’agence Reuters, jeudi 9 mars 2023.
Le chef d’état-major de la Défense du Canada, Wayne Eyre, se dit préoccupé par le fait que les forces armées de son pays, déjà mises à rude épreuve par le soutien à l’Ukraine et à l’OTAN, n’ont pas la capacité de diriger une éventuelle mission de sécurité en Haïti, peut-on lire dans une dépêche de l’agence Reuters, jeudi 9 mars 2023.
Le Canada a dépensé plus d’un milliard de dollars canadiens
Au cours de l’année écoulée, le Canada a dépensé plus d’un milliard de dollars canadiens (724 millions de dollars) en assistance militaire à l’Ukraine. Aujourd’hui, le Canada se prépare à presque doubler sa présence en Lettonie, qui partage une frontière avec la Russie et la Biélorussie, en annonçant jeudi de nouvelles acquisitions pour la mission.
« Ce qui me préoccupe, c’est notre capacité », a déclaré Wayne Eyre à Reuters, dans son bureau d’Ottawa, mercredi. « Il n’y a pas assez de ressources pour tout le monde. … Ce serait un défi ».
La solution était entre les mains des Haïtiens
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré à plusieurs reprises que la solution était entre les mains des Haïtiens, une position que M. Eyre a réitérée. « La solution doit venir du pays d’accueil lui-même », a déclaré M. Eyre. « Ils doivent s’approprier la solution. Le Canada a envoyé des véhicules blindés à la police haïtienne et deux petits navires patrouillent le long des côtes.
Il a également sanctionné plusieurs anciens hommes politiques et chefs de gangs. L’armée canadienne « planifie activement » l’augmentation des effectifs de la brigade dans le cadre de la mission de défense de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord en Lettonie, appelée opération « Réassurance », qu’elle dirige », a déclaré M. Eyre.