Elle autorise également le renforcement du soutien et de la formation de la police nationale haïtienne par le biais de conseillers de l’ONU.
Le Premier ministre haïtien avait déjà demandé le déploiement d’une force armée spécialisée pour lutter contre les gangs, mais aucune initiative n’a été prise jusqu’à présent. Les gangs armés ont accru leur pouvoir depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, contrôlant désormais jusqu’à 80% de la capitale.
La résolution exhorte également tous les pays à interdire la fourniture d’armes aux partisans de la violence des gangs. Elle appelle les Haïtiens à établir un processus politique dirigé par eux-mêmes pour organiser des élections libres et justes.
La résolution prolonge le mandat de la mission politique de l’ONU en Haïti jusqu’en juillet 2024 et encourage des mesures pour lutter contre l’impunité dans le secteur de la justice pénale.
Les États-Unis ont qualifié cette résolution d’étape importante pour aider Haïti à restaurer l’ordre démocratique, mais ont également souligné la nécessité d’en faire plus.
La Chine a insisté sur la stabilisation de la situation sécuritaire et l’arrêt du flux d’armes comme priorités essentielles.
Source :