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Plusieurs des plus puissants chefs de gang du pays ont annoncé jeudi soir la création d’un mouvement dénommé « VIV ANSANM ».

Moins de 24 heures après les dernières sanctions canadiennes contre trois oligarques haïtiens, et quelques heures avant l’intervention du chef du gouvernement de doublure, Ariel Henry, à la tribune des Nations Unies, des chefs de gangs incluant Barbecue, Izo, Chyen Mechan…et autres, “au nom de viv ansanm”, déclarent-ils, la vie “normale” reprend en Haïti.

Ce clip audio devenu viral sur les réseaux sociaux depuis jeudi soir, annoncerait une nouvelle ère pour Haïti au moment où Ariel Henry, sans mandat légitime et de façon unilatérale,  s’apprête à demander aux acteurs de la communauté internationale, ses tuteurs, d’envoyer une force d’occupation en Haïti sous prétexte de lutter contre les gangs, alors que c’est le régime Tet Kale, avec l’approbation de la cheffe de la mission de l’ONU, qui les avaient réunis en fédération sous l’administration de Jovenel Moise.

Devrait-on prendre au mot les déclarations de ces chefs de gangs invitant la population haïtienne de Martissant à Croix-des-Bouquet en passant par Canaan, pour arriver à La Croix Périsse, à vaquer aisément à leurs activités?

Des gangs dans leur mea culpa, sans toutefois révéler les noms de ceux qui leur ont fourni armes et munitions pour endeuiller les milliers de familles et faire fuir de leur résidence un nombre incalculable de citoyens, lancent un appel à l’union et que désormais “tout le monde serait libre de circuler à moto, à pied, en voiture” et “même se rendre à la plage”.

“Mwen fè pati de viv ansanm, tout sa ki fèt nan peyi a ki mal, nou renonse avèk yo. Nan non Viv ansanm, nap mande tout moun ki konn fè biznis Ba delma retounen viv fè aktivite nou san kè sote”, lance Jimmy Cherizier (BBQ), demandant pardon à la nation. Trop beau pour être vrai et maintenant quelle sera la teneur du discours de Ariel Henry? Va-t-il persister dans la voie de l’occupation du territoire national par des forces étrangères ou a-t-il d’autres visées politiques pour continuer d’engloutir les 12 millions et plus d’Haïtiens?

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