Le travail de la force multinationale dirigée par le Kenya
Après avoir soumis une proposition pour une « Force de protection statique » au gouvernement haïtien où le travail de la force multinationale dirigée par le Kenya n’aurait comme tâche que de protéger les infrastructures gouvernementales les plus importantes, comme l’aéroport, les ports maritimes et les routes principales, il semblerait que la mission kenyane ait changé d’avis, a en croire le quotidien Le Nouvelliste, qui cite des informations émanant du siège des Nations Unies à New York.
La mission kenyane aurait mieux compris les besoins du gouvernement haïtien
Ce changement d’avis serait venu parce que la mission kenyane aurait mieux compris les besoins du gouvernement haïtien, après des discussions et ateliers de travail avec la Police nationale d’Haïti (PNH). Le journal de la rue du Centre cite des diplomates et promoteurs de la résolution pour le déploiement de la force multinationale en Haïti, précisant que ladite force sera désormais « opérationnelle et offensive ».
Toutefois, quoique sera la nature de la force multinationale qui devrait être bientôt déployée en Haïti, elle doit attendre le vote des Nations Unies pour savoir si la résolution devant valider le déploiement sera adoptée ou rejetée. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a retenu le 15 septembre pour le vote ladite résolution.
Les Etats-Unis devraient présider ce conseil de sécurité
Sauf surprise, les Etats-Unis devraient présider ce conseil de sécurité lors duquel ils comptent tout mettre en œuvre pour que la résolution puisse obtenir un vote favorable.
Quant au financement de la force multinationale, aucune information claire sur la provenance des fonds ni si les fonds sont déjà disponibles n’est encore rendue publique. Toutefois, fin juillet, le porte-parole du département d’Etat américain, Matthew Miller, avait fait savoir que les Etats-Unis d’Amérique étaient déterminés à trouver les ressources nécessaires en vue de soutenir la force multinationale que le Kenya se propose de diriger en Haïti, sans préciser la nature ni la provenance de ces ressources.
Par ailleurs, le porte-parole adjoint du Département d’Etat américain, Vedant Patel, avait fait savoir, mi-août, que son pays menait des discussions avec d’autres pays afin de trouver du financement, de l’équipement et de contribuer à la formation et au personnel de la force multinationale.