Le mandat a été émis il y a des mois et envoyé à la police haïtienne, mais l’existence de ce mandat n’a été rendue publique que ce lundi 29 janvier, lorsqu’une copie a été divulguée sur les réseaux sociaux haïtiens. Le juge voudrait interroger l’épouse de l’ancien chef d’État sur « les faits de vol à mains armées, tentative d’assassinat, assassinat, association de malfaiteurs, etc., au préjudice du président de la République ».
Mais la police n’a pas pu procéder à son arrestation, car Martine Moïse n’est pas en Haïti. Selon le Miami Herald, Martine Moïse vivrait dans le sud de la Floride en attendant une décision des autorités américaines de l’immigration quant à savoir si elle peut prolonger son séjour. Elle était en visite avec un visa de voyage qui a, depuis, expiré.
L’ancienne première dame a refusé de comparaître devant le juge, qui souhaite l’interroger sur l’attentat, et a exigé à la place son renvoi. Le mandat d’arrêt est prononcé pour défaut de comparution devant le juge d’instruction. Le mandat ne fait aucune mention d’une éventuelle implication de Martine Moïse dans la mort de son mari, indique aussi le quotidien américain.