Le Ministre de la Présidence, Joel Santos, a confirmé que le Gouvernement dominicain avait intensifié la surveillance à tous les points frontaliers face à la violence croissante en Haïti « Tout est sous contrôle et nous sommes prêts si la situation empirent avec nos voisins à qui nous souhaitons toujours la Paix. »
L’Armée dominicaine a déployé un important contingent d’unités de blindés et d’hélicoptères pour surveiller la frontière, tant par voie aérienne que terrestre, en réponse aux tirs intenses à Ouanaminthe qui ont impliqué des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) réguliers et des membres de la la Brigade des Aires Protégées (BASP) et de la base 52 dirigée dans la zone par l’ancien Senateur et Chef rebelle Guy Philippe. Les activités du Parc textile de la zone franche CODEVI ont été une nouvelle fois suspendues pour la sécurité des ouvriers haïtien et dominicain.
La population de Dajabón est en panique et les autorités sous tension en raison des fusillades intense qui ont lieu à quelques mètres seulement entre les deux villes. Face à cette situation, l’armée a déployé des unités blindées et des hélicoptères du dixième bataillon pour assurer la protection de cette partie de la frontière entre Haïti et la République Dominicaine.
L’Armée dominicaine maintient des renforts militaires dans la zone frontalière pour garantir la sécurité. Un convoi militaire parcourt la frontière en passant par Dajabón pour faire face à toute éventualité.
Le Directeur du Corps spécialisé de sécurité des frontières terrestres (Cesfront), le Colonel Freddy Soto Thormann, a réaffirmé que la sécurité était maintenue dans la zone frontalière. « Jusqu’à présent, les postes frontaliers de la République Dominicaine restent ouverts, mais si la situation du côté haïtien s’aggrave, les organisations militaires, pour des raisons de sécurité nationale, fermeraient momentanément la frontière ».
