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EXPLORATION SOUS-MARINE

On a trouvé de riches gisements de pétrole et de gaz naturel dans le sol marin et il s’y trouve encore certainement d’autres minéraux. L’homme a d’autres raisons de vouloir descendre sous la mer: réparer les navires ou les équipements portuaires, examiner les épaves, récupérer les trésors engloutis. Mais l’homme ne  peut pas vivre longtemps sans air. Ii doit donc emporter sa réserve d’air. En retenant son souffle, il ne peut donc pas descendre bien profondément. Et même s’il pouvait retenir son souffle plus longtemps et descendre plus bas, la pression en profondeur |’écraserait. Convenablement équipé, homme peut survivre dans le monde sous-marin. Les lourds scaphandriers descendent 4 100 mètres et plus; les hommes-grenouilles, plus légers, jusqu’au-delà de 30 mètres. On peut aussi descendre dans des engins spéciaux comme la cloche a plongeur, et, pour les grandes profondeurs, le bathysphère et le bathyscaphe.

Les Scaphandriers 

Les plongeurs qui descendent profondément ou restent longtemps sous |’eau portent un €équipement spécial : un casque rond en cuivre, muni d’un verre épais et boulonné sur un plastron fixé sur le vêtement de caoutchouc; des poids de plomb 4 la ceinture, et des bottes à semelles de plomb. Une corde les relie au bateau. Un câble de téléphone leur permet de communiquer avec la surface, d’o un tuyau amène de I ’air dans le casque et le scaphandre. 

Quand le plongeur descend, la pression autour de lui s’accroit. A 10 mètres, elle est deux fois plus forte qu’en surface, a 100 mètres onze fois. Si le plongeur résiste à de telles pressions, c’est que la pression de l’air dans son vêtement s’accroit en proportion. 

Quand il remonte, on doit diminuer lentement la pression, sinon les gaz forment des bulles dans le sang du plongeur qui subit une terrible crampe: le « mal des caissons ». Un plongeur peut mourir à la suite d’une remontée trop rapide. 

Pour réduire les risques, le plongeur doit remonter en plusieurs étapes. Un plongeur qui a travaillé par 50 mètres de fond doit faire cinq ou six pauses en remontant. On utilise parfois une chambre de décompression pour ramener rapidement un plongeur à la surface. 

On lui descend la chambre qui’ est à la même pression que son vêtement. Il y entre et on le hisse 4 la surface. Puis on réduit progressivement la pression dans la chambre jusqu’à la normale.  A moins de 45 mètres, le plongeur respire de l’air comprimé. Au-delà, il respire un mélange d’oxygène et d’hélium, car [air normal en profondeur provoque le vertige.

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