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Le mercredi 7 février 2024 devrait être la date de départ du gouvernement de facto d’Ariel Henry, exigent ces organisations sociopolitiques et syndicales.
La mobilisation générale, visant à dénoncer le chaos insupportable et intolérable installé dans le pays par Ariel Henry et ses complices de la communauté internationale, devra se poursuivre après le mercredi 7 février 2024, (date marquant le 38e anniversaire de la chute – le 7 février 1986 – de la dictature des Duvalier), insistent ces organisations sociopolitiques et syndicales,
Les conditions socio-économiques de la population se sont considérablement détériorées, sauf celles des financeurs des gangs armés dans le pays et de leurs complices, signalent l’Unnoh, le Mouvement de liberté, d’égalité des Haïtiens pour la fraternité (Moleghaf), le Forum des organisations syndicales et populaires (Fosynpo), le parti politique Rasanbleman sosyalis pou yon inisyativ nasyonal tou nèf (Rasin Kan Pèp La) et Sèk Janil.
Ces différentes organisations sociopolitiques et syndicales indexent les États-Unis dans le trafic d’armes et de munitions, en provenance principalement de la Floride, vers Haïti.
Elles mettent en garde contre des manœuvres du pouvoir de facto en place pour étouffer les mouvements de protestations, notamment dans les communes du département de la Grande Anse (une partie du Sud-Ouest d’Haïti) et à Gonaïves (Artibonite/Nord).
Par ailleurs, plusieurs organisations sociales dans le département du Sud, comme Konbit aksyon popilè Sid (Kpas), Òganizasyon lave je koray Anri (Olajeka) et la branche départementale de Tèt kole ti peyizan ayisyen annoncent aussi la poursuite de la mobilisation dans plusieurs villes, notamment celle des Cayes, contre la criminalité, la vie chère, l’injustice et le gouvernement de facto d’Ariel Henry.
En conférence de presse le jeudi 1er février 2024 , le parti politique Rassemblement social-démocrate pour le progrès d’Haïti (Rsd) a aussi demandé à Ariel Henry de se retirer, pour éviter un bain de sang dans le pays.
« Les faits montrent que le pays est menacé. Le temps de la démagogie est fini. Aucune force ne viendra aider le pays. C’est de la démagogie ».
Le parti politique Rsd appelle les protagonistes politiques à s’assoir, pour dégager un consensus politique unitaire.
Il préconise la mise en place d’une politique résolue contre le banditisme et l’organisation d’une conférence nationale pour orienter la gestion politique en Haïti.
De concert avec plusieurs autres organisations, le parti politique Engagés pour le développement (Ede) de l’ancien premier ministre et ministre des affaires étrangères et des cultes, Claude Joseph, envisage egalement une série de mobilisations, les lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 février 2024, à Port-au-Prince, pour forcer le chef du gouvernement de facto à laisser le pouvoir, en conférence de presse, le jeudi 1er février 2024. Un rassemblement est programmé pour le lundi 5 février 2024 devant le bureau du premier ministre de facto Ariel Henry, à Musseau, dans la capitale, Port-au-Prince.