C’est la plus longue caravane de migrants cette année, et elle ne cesse de gonfler. Qu’ils soient Vénézuéliens, Guatémaltèques ou Cubains, tous poursuivent sans relâche ce qu’ils appellent l’exode de la pauvreté. « Nous voulons seulement travailler. Je ne demande pas, et je n’ai jamais demandé quoi que ce soit gratuitement », lance l’un d’eux, dans la vidéo de TF1 en tête de cet article.
Cette marée humaine a quitté Tapachula dimanche dernier, une ville au sud du Mexique, frontalière du Guatemala. Les migrants qui la forment espèrent atteindre la frontière américaine d’ici à une quarantaine de jours. Mais face à l’afflux grandissant, plusieurs points de passage ont été fermés par les États-Unis, le long des quelque 3.000 kilomètres de leur frontière commune avec le Mexique.
Depuis un an, 2,4 millions de migrants ont tenté de la traverser illégalement. Mercredi, Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, s’est fendu d’une visite express à Mexico afin de trouver des solutions. Un voyage jugé fructueux par les deux parties. Pour le gouvernement de Joe Biden, il y a urgence : les Républicains exigent un accord sur l’immigration, en échange de leur soutien à une nouvelle enveloppe d’aide pour l’Ukraine.