Les nations caribéennes, à l’exception des autorités haïtiennes, font entendre leur voix avec insistance, réclamant des milliards de dollars et des excuses officielles des pays européens pour leur implication dans le commerce transatlantique des esclaves. Cette demande retentissante pourrait également avoir un impact sur d’autres nations, notamment les États-Unis.
Le Premier ministre haïtien d facto, Ariel Henry, se prépare à prendre la parole aux Nations Unies le 22 septembre prochain, déclarant qu’il défendra « les droits et les intérêts du peuple haïtien » lors de cette importante tribune internationale. Pourtant, la voix de son gouvernement de fait semble discrète dans cette demande de réparations pour les souffrances endurées par nos ancêtres.
Caricom, une union regroupant 15 pays des Caraïbes, a révélé un plan en dix points visant à négocier un règlement financier avec la Grande-Bretagne, la France, l’Espagne et le Danemark, dans le but de parvenir à une « réconciliation internationale. » Haïti, en tant que membre de cette union, pourrait également bénéficier de ces négociations historiques.
La question des réparations pour l’esclavage continue de susciter des débats passionnés et complexes, mais les pays caribéens s’unissent pour faire entendre leur demande, espérant ainsi obtenir une reconnaissance et une réconciliation internationales pour les horreurs passées.