Besoins en main-d’œuvre des entreprises
Le Canada, soucieux de répondre aux besoins en main-d’œuvre des entreprises et d’assurer une meilleure intégration des travailleurs étrangers temporaires, a récemment mis en place un programme novateur appelé le programme d’«Employeur Reconnu». Lancé par le gouvernement fédéral, ce programme vise à simplifier le processus de recrutement de travailleurs étrangers pour les entreprises qui dépendent régulièrement de cette main-d’œuvre extérieure.
Réduire la charge administrative pesant sur les entreprises
Le Ministère de l’Emploi à Ottawa a identifié la nécessité de réduire la charge administrative pesant sur les entreprises lorsqu’elles recrutent des travailleurs étrangers. Jusqu’à récemment, ces entreprises étaient tenues de soumettre une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) avant chaque embauche de travailleur étranger.
L’EIMT servait à justifier que le poste ne pouvait pas être comblé par un citoyen canadien ou un résident permanent. Cependant, le nouveau programme d’«Employeur Reconnu» élimine cette exigence contraignante. Les employeurs qui prouvent qu’ils continuent de respecter les critères de l’EIMT pourront bénéficier d’une autorisation de trois ans, évitant ainsi de soumettre une nouvelle EIMT pour chaque embauche de travailleur étranger.
Une entreprise doit avoir obtenu au moins trois EIMT
Pour être éligible à ce programme, une entreprise doit avoir obtenu au moins trois EIMT au cours des cinq dernières années pour le même poste. De plus, les employeurs désireux de participer au programme devront se soumettre à une évaluation initiale plus approfondie, basée sur leur historique et leurs performances passées dans le cadre du programme. Initialement, le programme sera d’abord ouvert aux entreprises agricoles dès septembre, avant d’être élargi à d’autres employeurs à partir de janvier.
Deuxième changement majeur apporté au programme en moins d’un an
Cette initiative constitue le deuxième changement majeur apporté au programme en moins d’un an. Auparavant, le gouvernement d’Ottawa avait annoncé une augmentation de la limite du personnel embauché dans le volet «bas salaire» du programme, passant de 10 % à 20 %. Dans les secteurs connaissant une pénurie de main-d’œuvre, comme la restauration ou la construction, ce plafond a même été porté à 30 %.
Source : site du gouvernement Canada