Brian A. Nichols, Assistant Secretary of State for Western Hemisphere Affairs, a annoncé sur Twitter le 7 août que le Kenya envisageait positivement de diriger une force multinationale en Haïti.
Nichols a déclaré : « With Kenya positively considering leading a multinational force in Haiti, ‘We intend to be as supportive as possible and also look to other nations to contribute – whether that be personnel, equipment, training, financing, or other in-kind assistance.‘ »
(Avec le Kenya envisageant positivement de diriger une force multinationale en Haïti, ‘Nous avons l’intention d’être aussi solidaires que possible et de solliciter également d’autres nations pour contribuer – que ce soit en personnel, en équipement, en formation, en financement ou en autres formes d’assistance en nature’).
Ces développements soulèvent des questions sur l’efficacité du soutien accordé par les États-Unis à Ariel Henry, qui a été désigné comme le principal obstacle à un consensus politique en Haïti. Les commentaires de Foote suggèrent que le soutien inconditionnel apporté au Premier ministre n’a pas conduit aux résultats escomptés et a laissé les Haïtiens dans des conditions précaires, vivant dans des conditions d’état de siège le jour comme la nuit.
La référence aux « 3-Stooge Kenyans » dans les commentaires de Foote pourrait être interprétée comme une critique sévère de l’implication future du Kenya dans la situation haïtienne. Il reste à voir comment ces commentaires pourraient influencer les décisions futures de la diplomatie américaine et de ses partenaires internationaux en ce qui concerne Haïti.