La situation désespérée a incité vendredi le chef de l’humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, à publier un message sur son compte X (anciennement Twitter) appelant à mettre fin immédiatement aux combats.
« Ce carnage doit cesser », a-t-il dit.
Au cours des deux dernières semaines, 71 personnes ont été tuées et blessées dans la capitale Port-au-Prince, marquant une escalade majeure, selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, OCHA, que dirige M. Griffiths.
« Des familles entières, y compris des enfants, ont été exécutées tandis que d’autres ont été brûlées vives. Cette recrudescence de la violence cause des souffrances indescriptibles aux Haïtiens », a déclaré jeudi Philippe Branchat, Coordonnateur humanitaire par intérim des Nations Unies dans le pays, dans un communiqué de presse.
Depuis le début de l’année, la violence des gangs dans ce pays des Caraïbes a fait plus de 2.500 morts et plus de 1.000 blessés. Au moins 970 Haïtiens ont été kidnappés. La dernière vague de violence a également entraîné le déplacement forcé de plus de 10.000 personnes qui ont cherché refuge dans des camps spontanés et des familles d’accueil.