En réponse à une série de rumeurs circulant sur les réseaux sociaux et dans certains cercles locaux, le directeur municipal de Springfield, Bryan Heck, a formellement démenti le lundi 9 septembre 2024 toute implication d’immigrants haïtiens dans des activités illégales ou perturbatrices. S’exprimant dans un e-mail adressé au média The Hill, Heck a précisé qu’aucun rapport crédible n’avait été reçu concernant des incidents impliquant des animaux de compagnie blessés, mangés ou volés par des Haïtiens, malgré des accusations fréquentes émises par certains résidents.
« Il n’y a aucun rapport crédible ni accusation spécifique selon laquelle des animaux tels que des chats et des canards auraient été blessés ou mangés par des haïtiens », a déclaré Heck. Il a également ajouté qu’aucun cas vérifié ne montre que des immigrants se livrent à des activités illégales, telles que squatter devant les maisons ou jeter des détritus dans les rues de la ville. De même, aucune plainte n’a été déposée concernant des troubles de la circulation causés par des membres de la communauté immigrée.
Cette clarification fait suite à des accusations selon lesquelles des immigrants haïtiens auraient attrapé et mangé des animaux dans les parcs de la ville, ainsi qu’à des affirmations selon lesquelles ces mêmes migrants seraient responsables de l’augmentation des accidents de la route dans la région. Selon certains citoyens, ces accusations seraient des fabrications visant à discréditer la population haïtienne dans le cadre d’une campagne plus large soutenant la réélection de Donald Trump. La division de police de Springfield a, de son côté, confirmé à The Hill et au Springfield News-Sun qu’aucun rapport n’avait été déposé concernant des incidents impliquant des animaux de compagnie volés ou maltraités.