Cela fait maintenant huit jours que des centaines d’étrangers, dont des Vénézuéliens et des Haïtiens, tentent de quitter le Chili et d’entrer au Pérou afin de poursuivre leur voyage vers leur pays d’origine, selon les déclarations des autorités du Pérou, rapportées par le journal La Republica.
Cependant, une grande partie du groupe, explique le ministre de l’Intérieur, comprend des personnes sans papiers, ce qui suggère qu’elles entrent dans le pays de manière illégale. Face à cette situation, la police et les carabiniers surveillent la frontière entre Tacna et Arica, indiquent les dirigeants.
Le ministre de l’intérieur, Vicente Romero, a même annoncé qu’il demanderait au Conseil des ministres d’envoyer du personnel de l’armée à différents points frontaliers pour renforcer le contrôle. La réponse est attendue pour la semaine suivante.
Entre-temps, la situation devient critique, surtout après qu’un média chilien -TV Maulinos- a diffusé une vidéo enregistrée dans la même zone de conflit, où un citoyen profère des menaces à l’encontre des troupes péruviennes. « S’ils veulent ensanglanter la frontière, nous allons l’ensanglanter (…) pour qu’ils ne nous laissent pas en rade. Nous voulons arriver à destination », entend-on dire en présence des autorités.
« Il y a des migrants en situation irrégulière qui tentent d’entrer sur le territoire péruvien. Jour après jour, nous nous coordonnons avec le personnel migratoire chargé de vérifier les documents, afin que ceux qui sont en règle puissent entrer », a déclaré à La República Artemio Centty Valdivia, chef du poste de police de La Concordia. Les jours précédents, des migrants avaient tenté de prendre la route, mais ils avaient été repoussés par la police.
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